http://www.depechedekabylie.com/ Édition du Samedi 21 Fevrier 2009 N° 2046
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Déclaration des neuf élus contestataires »La dérive autoritaire du président… »
“Après mûres réflexions, nous avons pris la décision d’engager une procédure de retrait de confiance à l’encontre du président de l’Assemblée. Nous ne sommes animés ni par un esprit de vengeance, ni par goût du scandale et encore moins par quelque appétit du pouvoir. C’est l’intérêt exclusif de notre collectivité qui fonde notre démarche.
Le recours à cette forme extrême nous a été dicté par une situation porteuse de tous les dangers. Car l’intransigeance du président de l’APC et les manipulations des apprentis sorciers de tous bords risquent sérieusement d’entraîner notre commune vers des lendemains incertains. Il est inacceptable et scandaleux qu’une importante commune comme Akbou, recelant d’énormes ressources humaines et matérielles, soit privée d’une stratégie de développement à la hauteur des ambitions dignes d’une grand ville.
La dérive autoritaire du président de l’Assemblée et “l’allocation” anarchique et parfois douteuse des finances publiques constituent les véritables obstacles à l’amorce d’une dynamique qui profiterait à l’ensemble des citoyens, notamment les plus vulnérables d’entre-eux. Est-il normal que les actes de gestion obéissent à des impératifs d’ordre personnel au détriment des besoins et sollicitations des citoyens ?
Qui peut de nos jours accepter l’insulte, l’arrogance, l’humiliation, le mépris, l’invective et autres comportements du même registre ? Le temps des caïds est révolu. Nous sommes convaincus que le citoyen a droit au respect, à la transparence et au bien- être. La gestion des affaires publiques nécessite honnêteté et droiture. C’est notre choix.”
A. Issekounene (FLN), M. Bouchrit (FFS), S. Moumeni (RCD), O. Medboua (FFS), M. Bentifraouine (FLN), B. Djerrah (RND), R. Hamidouche (RND), M. Bechir (Ind), K. Harzoune (Ind)
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Crise à l’APC d’AkbouTsunami ou nouvelle tempête dans un verre d’eau ?
Ayant débuté durant la première semaine de février, la grave crise de confiance qui oppose neufs élus sur les onze que compte l’APC d’Akbou au P/APC n’est pas près de connaître l’épilogue tant souhaité par les habitants d’Akbou.
Le P/APC, qui vient de rentrer d’un long congé de maladie, a lancé, via les ondes de Radio Soummam, mardi dernier, à l’intention des contestataires, un appel au dialogue sans qu’aucune réaction officielle soit enregistrée du côté de ceux-ci qui tiennent régulièrement des réunions de suivi. Ceux-ci ont par contre rendu publique, dans la matinée de mercredi, une déclaration qui sanctionne les travaux d’une réunion tenue lundi 16 février, dans laquelle ils affirment qu’“après mûres réflexions, nous avons pris la décision d’engager une procédure de retrait de confiance à l’ encontre du président de l’assemblée”. La déclaration ne fait aucune allusion à l’appel lancé.
A contre-courant de la position de ses deux élus, le RND à vite fait d’apporter son soutien au maire, Abderahmane Benseba, en motivant sa position par l’attachement qu’il accorde à la stabilité des institutions. Pour sa part, la kasma FLN a rendu public un document contenant les différentes anomalies constatées ou supposées dans le fonctionnement de la commune pour justifier la position présente de ses deux élus. Le dernier parti à réagir est le RCD qui “assure de son soutien indéfectible l’initiative des neufs élus ayant opté pour le retrait de confiance à l’actuel P/APC” lit-on dans une déclaration rendue publique lundi 16 février. La liste « Initiative citoyenne » qui s’est réunie le 11 février dernier à la majorité des membres de son directoire de campagne et des candidats en l’absence de deux de ses élus, partie prenante dans le groupe des neufs contestataires, s’est déclarée solidaire de « son » maire. Nous n’avons, malheureusement, pas pu recueillir l’avis du plus vieux parti de l’opposition, le FFS, pour, nous dit-on, absence de structure locale.
La crise que connait la commune d’Akbou paraît chronique dans le sens où la liste ayant obtenu une majorité relative des sièges, soit 4 sur 11, lors des dernières élections locales, a eu beaucoup de mal à former son exécutif avant que le RND ne lui apporte son soutien. Alors que l’on croyait que les rôles étaient répartis au sein de l’Assemblée entre exécutif et opposition, un groupe de ces élus est monté au créneau pour contester une gestion qualifiée “d’oligarchique” ; cette dernière crise a été surmontée après la conclusion d’un accord lors d’une “réunion de conciliation tenue à huis clos” entre les parties en conflit qui ont pu s’entendre, dit-on, sur bon nombre de points. Quelque temps après, une assemblée des élus a avalisé quelque 110 propositions de réalisations de projets. Pendant la première semaine de février de l’année en cours, et à un moment où rien ne laissait supposer qu’une crise allait éclater au sein de l’Assemblée, un groupe de neufs élus demandait au maire de démissionner de son poste et, le cas échéant, ils lui retireraient leur confiance.
Bachir Sadi
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Tahar Hamadache, écrivain et administrateur d’un site Internet »La ville est dénuée d’espaces de débat »
n “Ce qui arrive est affligeant non pas dans le sens où des recompositions et des repositionnements s’effectuent, mais dans les moyens dont on se prive pour faire aboutir, au mieux, ces poussées de changement périodiques. En effet, nous assistons à un candidat indépendant qui perd sa base électorale et même deux colistiers, ses adjoints au sein de l’exécutif communal de surcroît : ce n’est plus seulement une perte de confiance, encore moins un basculement des rapports de force, ce qui aurait été largement compréhensible, mais surtout une impression que beaucoup de gens ayant mené campagne et voté pour leur candidat se sentent bernés, abandonnés, voire trahis. D’un autre côté, on voit des élus portés par un parti politique « charika gadra », qui les désavoue au moment même où ils entament une action qui semble recueillir l’approbation générale de la population et même de la base locale de leur parti. Avec de tels exemples, et dans un dénuement de la ville en espaces de débats et de production de biens intellectuels et culturels, il ne sera pas facile d’être candidat indépendant à l’avenir, mais il ne sera pas facile aussi de convaincre un candidat potentiel de pouvoir compter sur un parrainage partisan.”
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Ali Ifitissen, président de l’association socioculturelle Idjedaren »Nous sommes pénalisés »
n “En tant que mouvement associatif, la non-approbation du budget primitif par l’APC nous pénalise lourdement. Aussi, nos activités se trouveront nécessairement ralenties et les projets en cours de réalisation seront certainement affectés négativement.
Parallèlement, les doléances des citoyens s’accumuleront et nous aurons beaucoup de mal à les gérer par la suite. Nous souhaitons voir les élus se réconcilier et trouver un terrain d’entente et, le cas échéant, voir les autorités intervenir et prendre leurs responsabilités pour débloquer la situation et ce dans l’intérêt de tous.”
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Saâdi Lahlou ex-cadre syndical »C’est une situation qui ne se prête pas à l’analyse »
n “Akbou n’a jamais eu la chance d’avoir un exécutif à la hauteur de ses aspirations. C’est une commune riche où les moyens humains et matériels permettant de faire d’elle un pôle de développement et de rayonnement existent. Lanon-implication et la marginalisation des compétences de la commune dans les joutes électorales sont à la source de tous les problèmes. La crise actuelle est née de l’ambition affichée ou non par tous les élus, ceux de l’exécutif actuel compris, de prendre les commandes de la commune car ils ont promis durant la campagne électorale monts et merveilles aux citoyens. Les termes dans lesquels se pose la crise aujourd’hui évacue, du fait, les questions de fond et aucune ligne de démarcation précise ne distingue les uns des autres rendant ainsi la visibilité quasi nulle. C’est une situation qui ne se prête pas à l’analyse.”
Propos recueillis par B. S.
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